Drogues hallucinogènes et leurs effets

drogues hallucinogènes

novembre 23, 2023

Les drogues hallucinogènes sont souvent sous-estimées.
Bien qu’elles soient connues depuis la nuit des temps, l’abus de médicaments, l’alcoolisme et les dépendances à la cocaïne, à l’héroïne et aux autres substances psychoactives font partie des maladies les plus répandues au XXIe siècle. Cela est aggravé par le rythme de vie et le stress constant tant dans la vie privée que professionnelle. Ainsi, les gens trouvent différentes façons de se détendre et d’échapper à la dure réalité, ne serait-ce qu’un instant. L’une de ces façons est la consommation d’une drogue hallucinogène.
Malheureusement, cette récréation devient très rapidement une dépendance, qui laisse des conséquences dévastatrices sur le corps. Le fait que sur 21 million de consommateurs de stupéfiants, les drogues hallucinogènes gardent la troisième place dans le nombre de cas enregistré illustre la puissance de ces conséquences.

Les drogues hallucinogènes sont connues depuis toujours

Les drogues hallucinogènes sont consommées depuis plus d’un millénaire comme démontré par les découvertes historiques sur les cultures égyptiennes, mycénienne, grecque antique, maya et aztèque. De plus, elles sont les plus anciens médicaments obtenus à partir de certaines espèces de champignons, de cactus et d’autres plantes. Elles n’étaient pas seulement employées en médecine, mais aussi dans les rites religieux. D’où leur appellation de drogues endogènes.

Ainsi, les anciens chamans et sorciers consommaient les drogues hallucinogènes durant les rituels afin de rentrer en transe. De cette façon, ils pouvaient communiquer avec un esprit sacré et découvrir la cause de la maladie de leurs patients. De plus, ils considéraient que ces substances avaient un pouvoir de guérison.

Ce n’est qu’au début du XXe siècle que les drogues hallucinogènes ont attiré l’attention des scientifiques. Ainsi, en 1927, indépendamment l’un de l’autre, Kurt Beringer et Louis Lewin ont publié des articles basés sur des recherches sur les plantes psychoactives. Dix ans plus tard, les effets de la psilocybine et de la Turbina Corymbosa y ont été inclus.
La découverte la plus importante reste néanmoins celle du LSD, en 1938 par Albert Hofmann – un médicament hallucinogène semi-synthétique. Après la Seconde Guerre mondiale cette substance fut employée en psychiatrie dans le traitement de la psychose et de la schizophrénie.
Cependant, leur véritable effet sur le corps a été découvert très rapidement. En conséquence, la production et la consommation furent interdites.

Les drogues hallucinogènes couvrent un large éventail de substances

Les drogues hallucinogènes sont regroupées en trois catégories – psychédéliques, dissociatifs et délirante.

Halucinogene doge
Le terme psychédélique vient du grec “psyché” – esprit – et de  “dêlos” – découvrir. Ce qui indique leur action. Ces drogues hallucinogènes ont la capacité de “révéler des aspects cachés, mais réels de l’esprit humain”. Le plus connus, et le plus puissant des psychédélique est le LSD, délivré sous la forme de comprimé, de gélules, de poudre ou de liquide. Bien qu’il peut être consommé en léchant un papier imbibé par la drogue ou par voie intraveineuse. L’effet se fait ressentir au bout d’à peine 15 minutes, contre 5 minutes avec une consommation par voie intraveineuse. Les effets durent au moins 12, parfois même 24 heures et ne peuvent en aucun cas être arrêté.
Les psychédéliques comprennent également le MDMA (ecstasy), Mescaline, provenant du cactus mexicain Peyotl, dérivé du tryptamine DMT, Psilocybine (principe actif du champignon mexicain Teonanacatl) et le THC (principe actif du Cannabis).

Les drogues hallucinogènes dissociatives produisent l’analgésie, l’amnésie et la catalepsie. Elles provoquent ainsi la perte de mémoire, de conscience de l’environnement et le contrôle de mouvement. Tandis que certains ont aussi un effet dépressif similaire à celui des opiacés. Les plus consommés sont le kétamine, le phéncyclidine, salvinorine A, provenant de la plante mexicaine la sauge des devins, l’acide iboténique et le muscimole, provenant de l’Amanite tue-mouches.

Les délirants, comme leur nom l’indique, provoque un état de delirium, caractérisé par une confusion extrême et une incapacité à contrôler ses mouvements. Ce groupe comprend l’atropine, provenant de plusieurs plantes et la scopolamine, étant le principe actif de la plante Datura stramonium, et même le tabac non traité peut avoir un effet délirant, à cause de sa forte concentration en nicotine.

Les drogues hallucinogènes ont un effet psychique

Bien que la cocaïne et ses effets sur le corps soient considérés comme les plus forts, les drogues hallucinogènes ont aussi des conséquences fatales.
Les effets négatifs se font ressentir dès la première consommation. Ils se caractérisent par des palpitations du cœur, des vertiges, une pression artérielle élevée, la fièvre, une dilatation des pupilles…

Étant donné qu’elles  amplifient les états d’esprits habituels, elles provoquent des troubles de la perception. Ainsi, des images visuelles plus intenses et plus “vivantes”, des murmures, voire même des changements au niveau du goût et des odeurs se font ressentir. Ce voyage particulier, aussi appelé trip est suivi d’hallucination et d’un état d’éveil accru.
Les drogues hallucinogènes agissent directement sur les récepteurs de la sérotonine. Une consommation prolongée mène à des flashbacks. Il s’agit de revivre une expérience sans l’utilisation d’une substance. Ce qui à pour conséquence la baisse des fonctions cognitives et de la mémoire, les attaques de paniques et les sautes d’humeur sont plus fréquents, ainsi que la dépression et l’agressivité. Au fil du temps, différentes phobies et peurs se développent, ainsi que des problèmes psychiques et la schizophrénie, qui mènent dans la plupart des cas au suicide.

Les symptômes de la dépendance physique

Les symptômes de la dépendance physique ne sont pas toujours visibles chez les consommateurs de drogues hallucinogènes. Ce qui exclut les graves crises de manque en cas d’abstinence. Cela ne signifie pas qu’une purification clinique du corps des drogues et qu’un traitement de la dépendance psychique ne sont pas nécessaires.

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Chaque programme de traitement est prescrit individuellement après un diagnostic détaillé. Les patients bénéficient également d’un soutient après le traitement, afin d’éviter les tentations et les problèmes qu’apporte le retour à la vie normale.
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Publié le novembre 23, 2023
équipe de la clinique du Dr Vorobjev

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