Qu’est-ce qui distingue une personne dépendante d’une personne qui ne l’est pas ?
« Suis-je dépendant ? » est la question que se posent souvent les personnes qui ont des problèmes de drogue, d’alcool ou de jeu d’argent. Qu’est-ce qui distingue une personne dépendante d’une personne qui ne l’est pas ?
1. AUGMENTATION DE LA TOLÉRANCE
La personne peut supporter des quantités plus importantes de la substance. Le corps s’est adapté aux doses antérieures, et pour obtenir l’effet plus rapidement réclame des doses plus importantes ou plus fréquemment (la période entre deux prises est réduite).
2. DÉPENDANCE PSYCHIQUE
La personne désire et a besoin des effets de la substance, qu’elle ressent comme étant agréables et qui lui apporte du plaisir. Elle se „repose“ sur la substance pour régler les sentiments désagréables.
3. PERTE DU CONTRÔLE
La personne n’a aucun contrôle sur la substance. Elle ne peut pas arrêter de la prendre tant qu’elle n’a pas atteint sa „dose“. Ce phénomène est permanent, pour toute la vie. Des changements biochimiques dans le cerveau se produisent, qui ne permettent pas de revenir à l’état initial.
4. DÉPENDANCE PHYSIQUE
Le corps s’adapte à la substance, et ne peut plus fonctionner sans elle. Celle-ci devient une partie intégrante du corps.
4. SYNDROME D’ABSTINENCE
Réactions psychiques et physiques désagréables qui se produisent lorsque la consommation de la substance est interrompue ou lorsque la dose est réduite.
Qu’est-ce qui distingue une personne dépendante d’une personne qui ne l’est pas ?
1. AUGMENTATION DE LA TOLÉRANCE
La personne peut supporter des quantités plus importantes de la substance. Le corps s’est adapté aux doses antérieures, et pour obtenir l’effet plus rapidement elle consomme des doses plus importantes ou plus fréquemment (la période entre deux prises est réduite).
2. DÉPENDANCE PSYCHIQUE
La personne désire et a besoin des effets de la substance, qu’elle ressent comme étant agréables et qui lui apportent du plaisir. Elle se „repose“ sur la substance pour régler les sentiments désagréables.
3. PERTE DU CONTRÔLE
La personne n’a aucun contrôle sur la substance. Elle ne peut pas arrêter de la prendre tant qu’elle n’a pas atteint sa „dose“. Ce phénomène est permanent, pour toute la vie. Des changements biochimiques dans le cerveau se produisent, qui ne permettent pas de revenir à l’état initial.
4. DÉPENDANCE PHYSIQUE
Le corps s’adapte à la substance, et ne peut plus fonctionner sans elle. Celle-ci devient une partie intégrante du corps.
5. SYNDROME D’ABSTINENCE
Réactions psychiques et physiques désagréables qui se produisent lorsque la consommation de la substance est interrompue ou lorsque la dose est réduite.
Nier le problème aggrave la maladie !
NÉGATION
Les personnes qui consomment de la drogue ou de l’alcool réagissent différemment aux crises et aux problèmes. Certaines pensent que ce n’est pas un problème car elles peuvent arrêter ou pensent qu’elles arrivent à „garder le contrôle“. D’autres admettent qu’elles ont un problème, mais ne „blâment“ pas la drogue ou l’alcool pour cela. Dans tous les cas, apparaît une certaine forme de non-reconnaissance de la vérité ou une dissimulation des causes, ce qui revient essentiellement à nier le problème. Le schéma de déni ainsi établi permet de continuer, et les problèmes, s’accumulent, inévitablement.
MINIMISATION
Le problème est minimisé, il n’est pas accepté sous la forme sous laquelle il existe (l’étendue, l’ampleur du problème, etc.).
RATIONALISATION
La rationalisation est la stratégie qui consiste à justifier les comportements interdits. La personne dépendante justifie sa consommation de la drogue par divers événements de la vie quotidienne (incompréhension de la famille, disputes, conflits).
PROJECTION
Une interprétation différente des événements réels afin de justifier son comportement. Par exemple : le problème n’est pas qu’il rentre „parfois“ ivre à la maison, mais le problème vient de sa femme qui ne sait pas se comporter et qui provoque une dispute.
COMPARAISON SOCIALE
Comparer son problème avec les problèmes des autres qui sont „plus graves“. Tout cela pour justifier et minimiser son propre problème.
Les idées reçues sur les substances psychoactives
- Une consommation de drogues périodique et „récréative“ est possible
- Je ne prendrais plus qu’une dose
- Je peux contrôler ma consommation de drogue parce que je fais des pauses
- Les toxicomanes sont des sans-abri
- Les personnes dépendantes sont celles qui sont constamment ivres ou „défoncées“ ou qui jouent tout le temps
- Les personnes dépendantes ont des problèmes terribles lorsqu’elles arrêtent leur consommation
- Les personnes dépendantes ne sont que celles qui consomment les „drogues dures“
- Les toxicomanes sont uniquement ceux qui prennent des drogues par voie intraveineuse
- La plupart des personnes dépendantes sont au chômage
- La marijuana n’est pas une drogue
- Les drogues résolvent les problèmes psychiques