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novembre 23, 2023
La dépendance aux jeux vidéo est la maladie de dépendance la plus récente à laquelle la population mondiale est confrontée.
L’ère moderne a été marquée par les Smartphones, Internet et les ordinateurs. Le développement des techniques et des technologies a rendu la vie beaucoup plus facile, et on n’ose même plus imaginer la journée sans ces appareils. Cependant, ils ont également dévoilé leur côté néfaste.
En effet, la société moderne est devenue l’esclave du divertissement passif. Regarder des films en ligne, discuter sur les réseaux sociaux et jouer aux jeux vidéo sont devenu notre routine quotidienne. Et tandis que pour les uns ils représentent un moyen pour passer le temps ou un moyen pour se détendre après une journée difficile, pour certains, c’est une sorte d’échappatoire à des problèmes auxquels ils ne peuvent pas faire face.
Divers jeux vidéo sont particulièrement dangereux car ils peuvent créer une dépendance. La frontière entre le plaisir sporadique et l’obsession peut facilement être franchie, menant à un cercle vicieux dont il est difficile de sortir.
Les statistiques montrent que la dépendance aux jeux vidéo est devenue un grave problème mondial. On estime que plus de 2 milliards de personnes sont confrontées à cette dépendance. 94% des cas enregistrés sont des hommes âgés de 18 à 24 ans. Malheureusement, la limite d’âge se réduit d’année en année, ainsi de plus en plus de jeunes âgés de 12 à 18 ans sont confrontés à ce problème.
Chez nous, la situation est également sérieuse. Les signes de dépendance ont été repérés chez 130.000 habitants, en particulier au début de l’adolescence.
Compte tenu de cette large prévalence, l’hôpital privé pour le traitement des dépendances Dr Vorobjev attire votre attention sur les conséquences dangereuses de la dépendance aux jeux vidéo.
La dépendance aux jeux vidéo est officiellement classée parmi les maladies de dépendance
Bien que la dépendance aux jeux vidéo soit liée à l’ère moderne, l’avènement des flippers au milieu des années cinquante a été la base de son développement.
Le problème est devenu visible dès la fin des années quatre-vingts. En 1994, un nouveau type de dépendance est apparu – celle aux jeux en ligne. Presque partout dans le monde, des signes de masse ont commencé à apparaitre. Le magazine américain Wired a écrit sur un étudiant qui passait 12 heures par jour à jouer, négligeant les obligations à la fac. L’abus de l’utilisation des ordinateurs et des jeux vidéo a fait en sorte que certaines recrues finlandaises n’étaient pas suffisamment mûres pour effectuer leur service militaire. En 2007, en Australie, un jeune de 15 ans a abandonné toutes les autres activités à cause du jeu, son père comparant son état à la dépendance à l’héroïne.
La dépendance aux jeux vidéo a attiré davantage l’attention du public lorsqu’une émission d’une heure a été diffusée à la télévision canadienne en 2009, qui était basée sur les comptes rendus sur les différents états et conséquences.
Cependant, ce n’est que l’année dernière, après de nombreuses controverses, que l’Organisation mondiale de la santé a inclus ce type de dépendance dans la classification officielle. Par définition, 3 critères la définissent : le manque de contrôle sur les jeux vidéo, la priorité donnée aux jeux vidéo sur les autres centres d’intérêts et l’incapacité à s’arrêter même lorsque la personne est consciente des conséquences négatives.
Comment identifier la dépendance aux jeux vidéo ?
L’association américaine de psychiatrie a identifié 9 symptômes qui indiquent une dépendance aux jeux vidéo.
Un signe clair est la préoccupation par les jeux vidéo. La personne passe jusqu’à 10 heures par jour à jouer. En même temps, il pense aux nouveaux jeux, ainsi ceux-ci deviennent une activité dominante dans la vie de tous les jours.
Tout comme dans le cas des autres substances qui créent la dépendance, les jeux vidéo créent une forte envie. L’arrêt entraîne une crise de manque, suivie par l’anxiété et l’irritabilité. Au fil du temps, la tolérance augmente, il faut donc de plus en plus d’heures passées à jouer pour obtenir la satisfaction initiale ou pour éviter la peur d’une crise.
La dépendance aux jeux vidéo perturbe les relations familiales, sociales, éducatives professionnelles et d’autres domaines importants de la vie. La personne perd tout intérêt pour les activités et les loisirs qu’elle pratiquait auparavant. Elle néglige toutes les obligations, y compris la nécessité de maintenir l’hygiène, de manger et de dormir.
La dépendance aux jeux vidéo entraîne de graves problèmes
La dépendance aux jeux vidéo affecte non seulement la santé physique mais aussi la santé mentale. Jouer sans interruption pendant de nombreuses heures entraîne une alimentation et une hydratation irrégulières, ainsi la dénutrition et la déshydratation sont des problèmes fréquents. D’un autre côté, pendant le jeu, certains ingurgitent de grandes quantités d’aliments malsains, et de nourriture de fast-foods, qui entraînent l’obésité et augmentent le risque de développer le diabète.
Le fait de jouer pendant plusieurs années affecte la fonction cérébrale, entraînant une baisse de la concentration et de la fonction cognitive. En outre, il existe un risque de développer des troubles psychiques tels que la dépression et l’agoraphobie. Des recherches récentes ont démontré qu’il y’avait un lien entre cette forme de dépendance et la survenue d’épilepsie.
De nombreux jeux vidéo contiennent des scènes de combat, ce qui accroît le comportement agressif et les problèmes cardiovasculaires.
Étant donné que l’élimination de la dépendance aux jeux vidéo est décrite par beaucoup comme le sevrage de l’héroïne, elle nécessite une aide médicale spécialisée.
La clinique Dr Vorobjev peut vous aider à résoudre ce problème. Une équipe de médecins et de psychothérapeutes de renommée mondiale et des méthodes de soins modernes des maladies de dépendance donnent des résultats optimaux en un temps beaucoup plus court que les thérapies standards utilisées dans d’autres centres.
L’approche individuelle et la prise en charge de la santé du patient ne s’arrêtent pas à la sortie de l’hôpital. Elle est suivie par le soutien ambulatoire après le traitement. On empêche ainsi la survenue de rechutes et on permet un retour plus rapide à la vie sociale et professionnelle.
Publié le novembre 23, 2023
équipe de la clinique du Dr Vorobjev