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novembre 23, 2023
La dépendance aux benzodiazépines est l’abus de médicaments le plus fréquent.
Depuis toujours, les gens ont cherché des moyens pour se détendre et éliminer la nervosité, les tensions et la mauvaise humeur. Pour se rendre la vie moins pénible, ils ont eu recours aux sels de brome, aux dérivés de l’acide barbiturique et à l’alcool. Depuis les années 60 du siècle dernier, les benzodiazépines figurent également sur cette liste.
À court terme, ces médicaments apportent non seulement un confort psychique mais aussi physique. Il n’est donc pas surprenant qu’ils soient devenus rapidement les sédatifs «préférés» des gens du monde entier. Dans presque chaque pharmacie familiale il y’a au moins un médicament à base de benzodiazépines, et on estime qu’une personne sur deux les prend en automédication, sans avis médical. C’est précisément là que réside le risque de voir apparaître leurs côtés négatifs, car après un certain temps de consommation, la dépendance aux benzodiazépines apparaît.
Comment agissent les benzodiazépines ?
Les benzodiazépines appartiennent au groupe des anxiolytiques, à savoir des médicaments calmants. Parmi eux, les plus célèbres sont le diazépam (Apaurin, Bensendin), le lorazépam, le bromazépam et l’alprazolam (Xanax, Xalol).
Ces médicaments ont 4 fonctions principales – ils ont une action sédative, atténuent l’anxiété, relaxent les muscles et soulagent les crampes. Grâce à ces indications, ils ont une large application en médecine. En effet, grâce aux benzodiazépines, on soigne les attaques de panique, l’insomnie, les obsessions et diverses névroses. Ils sont également utilisés dans le cadre de l’anesthésie. Ensuite, en cardiologie pour la protection du cœur contre un taux élevé d’adrénaline, en neurologie pour le traitement des crises d’épilepsie …
La dépendance aux benzodiazépines se développe rapidement
Étant donné qu’elles ont une action rapide, les benzodiazépines ne doivent être utilisées qu’à la dose prescrite et pendant une période courte. Malheureusement, de nombreux patients continuent à les utiliser même après la fin du traitement. Au fur et à mesure que l’effet du médicament faiblit, ils prennent des doses de plus en plus élevées, ce qui entraîne une dépendance aux benzodiazépines.
En fait, en seulement 3 mois, et dans certains cas, en seulement 6 semaines, le problème peut se développer. Surtout chez les personnes qui ont d’autres formes de dépendance, telles que l’alcoolisme, le tabagisme, la dépendance aux jeux d’argent, etc. Ces personnes ont un comportement imprévisible, souffrent d’insomnies, de douleurs musculaires, de dépression et peuvent être agressives.
La dépendance aux benzodiazépines peut être physique et psychique
La dépendance psychique crée l’envie de prendre le médicament. Plus précisément, la personne a peur de ne pas prendre le médicament, et tente de ne jamais être sans celui-ci. De plus elle n’y voit rien de mal, surtout si elle traverse une période difficile dans la vie.
La dépendance physique est l’accoutumance du corps à un certain médicament. Si celui-ci n’est pas pris à l’heure habituelle, il y a une crise de manque. Apparaissent alors des symptômes désagréables, tels que l’anxiété, irritabilité, peurs, attaques de panique, vomissements, maux de tête, perte d’appétit, sensation d’engourdissement, de chaleur, de picotements.
La dépendance aux benzodiazépines est traitée individuellement
Le traitement commence par la compréhension du problème. L’équipe d’experts de la clinique Dr Vorobjev évalue l’état physique et psychique du patient. De cette façon, elle évalue l’état des organes internes et les conséquences de l’abus de médicaments sur la santé mentale – ou d’éventuels troubles mentaux. Au même temps, elle évalue également le niveau de dépendance.
En fonction des résultats de cette analyse détaillée, le plan de traitement est déterminé. La première étape est la désintoxication indolore, qui implique l’utilisation de traitements spéciaux pour nettoyer l’organisme des benzodiazépines et atténuer la crise de manque. Durant cette étape, des analyses d’urine régulières sont effectuées sur la présence du médicament.
Lorsque les analyses d’urine deviennent négatives, l’état physique est stabilisé. Cependant, il est également nécessaire d’établir une stabilisation psychique. Au cours de cette étape, le psychologue et le psychiatre aident le patient à surmonter tous les risques du retour à l’ancien état. Ce n’est qu’alors que le patient aura l’énergie et la volonté de revenir à un mode de vie normal.
La clinique Dr Vorobjev a une expérience pluridécennale dans le traitement de la dépendance aux benzodiazépines. Avec nous, vous apprendrez à profiter à nouveau des activités quotidiennes.
Publié le novembre 23, 2023
équipe de la clinique du Dr Vorobjev