Table des matières:
novembre 23, 2023
Le virus VIH appartient au groupe de rétrovirus. Son nom même (virus de l’immunodéficience humaine) indique son action. En effet, le VIH attaque la protéine CD4 à la surface des lymphocytes, responsables de la défense du corps. Ce qui signifie que cela réduit la capacité du système immunitaire. Par conséquent, cela entraîne un certain nombre de complications graves, la plus grave étant le SIDA.
Bien que des mesures préventives soient mises en œuvre dans le monde entier, le nombre de patients atteints est en augmentation constante. Ainsi, environ 8 500 personnes sont infectées chaque jour. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le VIH touche plus de 34 millions de personnes. Et de ses conséquences, 1,8 million de patients sont décédés. Dont plus de 800 000 sont des enfants.
Conscient de la gravité de ce problème de santé, la clinique Dr Vorobjev attire votre attention sur les risques de développement du VIH.
Le VIH est apparu à la fin du 19ème siècle
Le virus VIH est originaire d’une région au sud du Sahara, en Afrique. On pense qu’il est apparu chez les chimpanzés entre 1884 et 1924. Au début du 20ème siècle, il s’est propagé à la population du Cameroun. Puis à une plus grande échelle en s’étendant au Congo, dans la région de Kinshasa. C’est précisément dans cette capitale que sont découvertes les deux premières personnes séropositives. Chez l’une d’entre elles, un homme, le virus a été isolé à partir du plasma sanguin en 1959 et chez l’autre, une femme celui-ci a été isolée à partir des ganglions lymphatiques en 1960.
Ce n’est que deux décennies plus tard que la maladie a suscité l’intérêt des scientifiques. Cela est dû à 5 cas enregistrés à Los Angeles, San Francisco et New York d’hommes homosexuels et d’utilisateurs de substances psychoactives par voie intraveineuse. Sur la base du tableau clinique de ces patients, le virologue français Luc Montagnier a isolé en 1983 un type de virus auparavant inconnu. En raison de son lien étroit avec le système lymphatique, il a été nommé virus du LAV (virus associé à une adénopathie).
Au même moment, le scientifique américain Robert Gallo a confirmé l’existence du virus en l’appelant HTLV-III (virus T-lymphotrope humain de type III). Comme les deux virus se sont avérés être identiques, ils ont été renommés VIH en 1986.
Comment le VIH est-il transmis ?
Le VIH se transmet principalement par le sperme, le liquide pré-séminal et les sécrétions vaginales. Ainsi le risque de contracter la maladie est plus grand en cas de relations sexuelles non protégées avec une personne infectée.
Il peut également être transmis par le sang. Ce qui met les utilisateurs de drogues par voie intraveineuse en danger, surtout s’ils partagent le même matériel d’injection. Beaucoup d’entre eux n’apprennent qu’ils sont infectés que lorsqu’ils se présentent pour suivre un traitement de la dépendance à l’héroïne ou à la cocaïne.
La maladie peut également être transmise par transmission verticale. C’est-à-dire de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou plus tard, pendant l’accouchement et l’allaitement.
Le VIH est également présent dans d’autres fluides corporels, tels que la salive, les larmes et l’urine, mais la concentration est insuffisante pour être transmise.
Être infecté par le VIH ne veut pas dire être atteint par le SIDA!
La période d’incubation du virus est d’environ un mois. Après cette période, le premier stade de l’infection commence, suivi par des signes atypiques. Ils ressemblent à ceux de la grippe – fièvre, épuisement, maux de tête, gonflement des ganglions au niveau du cou. Ces symptômes disparaissent en quelques semaines et il n’y a donc rien de surprenant à ce qu’ils ne soient pas traités.
Cependant, l’infection persiste tout le temps et affaiblit le système immunitaire. Ce processus peut prendre jusqu’à 10 ans. Ensuite, les symptômes caractéristiques apparaissent. Température et fatigue inexplicables, sueurs nocturnes, ganglions lymphatiques hypertrophiés et indolores, essoufflement, toux sèche, douleur thoracique, perte d’appétit et perte de poids, diarrhée prolongée, plaies et dépôts sur la langue et la bouche.
Au fil du temps, la maladie affecte le système nerveux central. Apparaissent ainsi une faiblesse musculaire, une mauvaise coordination et un ralentissement des mouvements, des tremblements des mains, une baisse de la concentration, la dépression. Ces symptômes sont plus prononcés en cas de toxicomanie. Parce que la substance psychoactive a elle-même un effet direct sur le cerveau, empêchant ainsi son fonctionnement normal.
Pour cette raison, à la clinique Dr Vorobjev le traitement de la toxicomanie inclue également le dépistage du VIH, ainsi que celui des hépatites B et C.
Si la présence du virus est confirmée, les méthodes régénératives sont appliquées. Elles ont pour objectif non seulement de ralentir la propagation du virus, mais également de renforcer le corps entier afin qu’il puisse faire face aux symptômes.
Le traitement est de nature individuelle et est prescrit en fonction de l’état de chaque patient. Chaque traitement est totalement indolore et sûr, car il est effectué dans des conditions strictement contrôlées et sous la surveillance constante de médecins spécialisées de renommée mondiale et de psychiatres.
Comme les personnes vivant avec le VIH, même dans la société moderne, font souvent face à la stigmatisation, nous leurs assurons également le soutien après le traitement. Nos psychothérapeutes vous aideront à surmonter tous les défis auxquels vous serez confrontés dès votre retour à la vie quotidienne. Vous éviterez ainsi non seulement la rechute de dépendance, mais également les problèmes sociaux et psychologiques causés par l’existence du virus.
Publié le novembre 23, 2023
équipe de la clinique du Dr Vorobjev