Traitement de la dépendance à la marijuana

razmak dr vorobjev

La marijuana est une drogue qui entraîne un certain nombre de conséquences néfastes, aussi bien sur la santé, que des conséquences psychiques et sociales. Malgré le fait qu’elle ne provoque pas de dépendance physique, il est nécessaire de traiter la dépendance psychique à la marijuana.

Compte tenu des conséquences sur la santé que peuvent avoir les consommateurs de la marijuana, la classification de celle-ci dans les drogues légères est injustifiée. Toutes les drogues sont dures. Toutes les personnes dépendantes à l’héroïne qui ont été traitées chez nous, ont commencé par consommer de la marijuana. Habituellement, la consommation de la marijuana commence très tôt, parfois dès l’âge de 11 à 12 ans, avec des amis. Selon les statistiques, plus de 90% des jeunes ont essayé la marijuana, estimant qu’il ne s’agit pas d’une drogue, qu’elle n’est pas dangereuse étant donné qu’elle est légalisée dans de nombreux pays.

C’est ce type de raisonnement qui veut que les stimulants ne représentent rien de dangereux, qui mènent à tester des substances plus dures et à la création de la dépendance. Au fil du temps, la personne devient indifférente à l’égard de la substance, qu’il s’agisse de la marijuana, de jeu d’argent, d’alcool, ou autre, car son système de valeurs change. La personne dépendante trouve de plus en plus de raisons de ressentir l’effet de la substance. Elle se crée des situations, cherche à fréquenter des gens ayant le même centre d’intérêt, passe plus de temps avec eux au détriment des autres activités.

Il est extrêmement difficile de soigner les personnes au début de la dépendance, car à ce moment là, elles pensent ne pas avoir de problèmes, mais aussi à la fin de la dépendance, car il est difficile de corriger les conséquences causées par la dépendance.

Lečenje zavisnosti od marihuane - Dr Vorobjev

Les effets de la consommation des cannabinoïdes

Les effets psychiques de la marijuana sont la relaxation (ou à l’inverse de l’excitation, de l’hilarité), l’euphorie et la bonne humeur, tendance au rire,  dispersion, incapacité à se concentrer, perturbation de la structure et de la dynamique du processus de pensée et « la vague de pensées », perturbations de l’observation (à doses élevées des hallucinations et des illusions), des troubles de la mémoire, troubles de la parole et besoin irrésistible de parler, perturbation de la capacité à concevoir et à prévoir des événements, irréflexion, irréalisme et dépersonnalisation.

Les effets somatiques sont la dilatation des pupilles, rougeur des yeux, la sécheresse de la bouche et de la gorge, perturbation des fonctions motrices complexes et, à fortes doses, des troubles de la coordination des mouvements.

À long terme, la consommation de la marijuana provoque de nombreux troubles dans le corps. Certains d’entre eux sont une apathie et la somnolence permanentes, la détérioration de la mémoire opérationnelle, perturbation de la pensée abstraite, dépression et sentiment d’anxiété, des attaques de panique, l’instabilité émotionnelle et irritabilité. Il y a une diminution de l’intellect et un changement de la personnalité, et les suicides ne sont pas rares.

Les maux de tête sont fréquents ainsi que des troubles de la coordination, le ralentissement du temps de réaction, troubles des réflexes oculaires et de la perception visuelle de l’espace et des couleurs.

Apparaissent également de nombreux problèmes respiratoires, tels que toux sèche et improductive, pharyngite, changement de la couleur de la muqueuse buccale, œdème du palais et de la glotte, congestion nasale permanente, aggravation de l’asthme si la personne est asthmatique, infections fréquentes du système respiratoire, bronchite chronique, bronchite, voire un cancer des poumons.

Au niveau du système reproductif, il y a une baisse de la libido et de la sensation du plaisir, baisse de la potence, troubles ou absence du cycle menstruel, troubles du développement fœtal pendant la grossesse et infertilité.

Les conséquences sociales de la consommation de la marijuana sont l’isolement, la perte d’ambition et de projets pour atteindre une position sociale plus élevée, arrêt des activités sportives et d’autres activités sociales.

Les principaux objectifs du traitement sont :

  • Éliminer les conséquences psychiques de la consommation de la marijuana, à savoir la paranoïa, les idées insensées, le syndrome d’amotivation, la dépression, les troubles de la pensée, de la mémoire et de l’attention.
  • Éliminer le désir de la marijuana.
  • Créer un nouveau style de vie, changer les habitudes de vie, changer le cercle d’amis, éviter l’alcool et les autres substances psychoactives, faire du sport et d’autres activités saines, trouver un emploi et établir un rythme biologique normal.

 

Dr Vorobjev - Lečenje zavisnosti od marihuane

Les étapes du traitement de la dépendance à la marijuana

Le traitement de la dépendance aux canabinoïdes implique la pharmacothérapie, la thérapie par Neuro Jet, le traitement par l’information et la psychothérapie, mais commence toujours par le diagnostic.

Diagnostic – première et très importante étape du traitement, au cours de laquelle l’état psychique et physique du patient est évalué.  Pour évaluer l’état physique du patient, l’examen de diagnostic standard comprend : l’analyse d’urine, une analyse générale du sang, des tests sanguins biochimiques, l’ECG et l’examen par un médecin interniste. Pour évaluer l’état psychique du patient, un examen de diagnostic standard implique le psychodiagnostic (tests psychologiques déterminant le degré de dépendance, le degré des conséquences de la dépendance sur la santé mentale, l’existence de signes de troubles mentaux, de dépression, le degré de motivation à la guérison). Après le diagnostic, une équipe de médecins examine les résultats afin d’élaborer une stratégie et un plan de traitement. Si le diagnostic révèle des écarts significatifs dans les tests, la présence d’un facteur de risque ou si le patient présente une maladie associée chronique, des examens supplémentaires sont organisés selon les besoins et des traitements sont prescrits pour la ou les maladies associées. En fonction du problème, des examens supplémentaires peuvent être proposés : IRM, ECG, échographie, radiographie, endoscopie, analyse de la concentration de drogues et de médicaments, les consultations chez le cardiologue, neurologue, endocrinologue, etc. Les examens supplémentaires mentionnés ne sont pas inclus dans le prix de ce traitement et sont payés en sus.

La pharmacothérapie – il est indispensable de sélectionner la bonne combinaison de médicaments qui aideront le patient à reprendre le contrôle sur ses propres pensées et émotions. La pharmacothérapie aide à éliminer les peurs, les doutes, les suspicions et les idées irréelles. Ce n’est que lorsque le patient sera à nouveau en mesure d’accepter, d’analyser et de réagir de manière adéquate aux événements que celui-ci pourra passer à l’étape suivante du traitement. Les parents utilisent souvent la persuasion ou les menaces pour obliger leur enfant à cesser de consommer la substance. Cependant, ce type de conversations n’a aucun effet, car la marijuana provoque des troubles de l’attention, de la pensée et de la mémoire.

N.E.T. (Le traitement Neuro Jet) permet de stabiliser le système endorphinique et neurotransmetteur. C’est une méthode très prometteuse qui est activement appliquée en Suisse, Grande-Bretagne, Russie. Cette thérapie permet de stimuler les structures cérébrales responsables de la sécrétion des hormones du plaisir. Lors de l’usage régulier des stupéfiants, ce processus est perturbé et la personne dépendante est triste, dépressive et apathique. Le traitement Neuro Jet rétablit efficacement l’équilibre des neurotransmetteurs, ce qui permet au patient de retrouver son humeur normale, d’éliminer sa nervosité et son désir de consommer des stupéfiants.

Traitement de la dépendance psychique – En utilisant des procédures aversives, la pharmaco-hypnose, psychothérapie, Ibogaïne, selon l’évaluation du médecin.

La psychothérapie – comprend la psychothérapie individuelle, familiale et de groupe, la psychothérapie corporelle, la méditation, l’entraînement autogène, le développement des compétences en communication, la relaxation, l’art-thérapie, l’analyse transactionnelle, la thérapie familiale, l’éducation individuelle et de groupe. Le but de la psychothérapie est de rétablir une bonne communication avec les proches, la famille et les amis. L’emploi du temps est établi pour le mois suivant et le patient apprend comment réagir à des situations provocantes et comment éviter la rechute. Le temps libre doit être consacré au sport, à la détente, aux balades et à d’autres activités saines et agréables.

La physiothérapie comprend la thérapie physique, médicale ou le massage des tissus profonds. Ces massages sont relaxants et apaisent le corps. Lorsqu’une personne passe par le processus de désaccoutumance, ses niveaux de dopamine sont réduits, ces massages aident à normaliser le processus de sécrétion de la dopamine, accélèrent la circulation sanguine et lymphatiques, accélerant ainsi le processus d’élimination des substances toxiques du corps. Une séance de physiothérapie est incluse dans le traitement, chaque séance suivante est facturée en sus.

L’étape du traitement ambulatoire commence dès la sortie de l’hôpital, dure un an et comprend des contrôles mensuels réguliers. Le patient doit rester en contact avec le personnel médical de l’hôpital afin de recevoir les conseils nécessaires et une aide à tout moment en cas de problème. Lors de la sortie de l’hôpital, le patient et ses proches reçoivent avec la fiche de sortie des conseils détaillés et des instructions concernant le traitement recommandé. Les patients vivant à l’étranger ont la possibilité de contacter les médecins par téléphone, Skype ou e-mail.

Si nécessaire, nous proposons également le transport des patients de l’aéroport ou de la gare à l’hôpital, ainsi que le retour. Nous aidons les patients étrangers à obtenir le visa, s’ils en ont besoin. S’ils sont accompagnés, l’accompagnateur peut également séjourner dans notre hôpital.

Notre personnel médical est disponible pour les patients 24h sur 24 et sept jours sur sept. Nos médecins sont des anesthésistes, psychiatres et psychologues certifiés, ayant 10 à 25 ans d’expérience. Votre sécurité est notre priorité, ainsi l’établissement est sous vidéo surveillance et géré par des agents de sécurité.

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