Traitement de la dépendance à l’alcool – Procédure de 7 jours
L’alcool est la substance psychoactive la plus utilisée depuis la nuit des temps. Sa nocivité est connue depuis toujours. Malheureusement, cela n’a pas empêché les gens à en abuser jusqu’au jour d’aujourd’hui.
L’alcool est la drogue qui cause le plus de problèmes dans la société. La faute en est à sa disponibilité, sa légalité, ainsi que l’acceptation sociale de sa consommation.
Les symptômes de l’alcoolisme :
- Un changement du comportement, car l’alcool modifie la personnalité. La personne dépendante devient agressive, conflictuelle, irritable et mécontente. La consommation quotidienne d’alcool devient son but principal.
- Si, auparavant, la personne avait des projets, une réputation, des loisirs, qu’elle tenait à sa famille, avec le temps, tout cela lui semble futile et l’alcool commence à prendre la place principale dans son système de valeurs. Cela entraîne le divorce, la perte d’emploi et du statut social.
- Formation de la dépendance psychique – émergence du désir et du besoin psychique d’alcool, afin de ressentir à nouveau son effet agréable. Le problème se trouve à l’intérieur du patient lui-même, dans la maladie, dans son incapacité à se contrôler. Diverses excuses ne sont qu’un mécanisme de protection psychologique, une tentative de ne pas assumer sa responsabilité personnelle.
- Le syndrome d’abstinence – un état très difficile et dangereux. Lorsqu’une personne consomme beaucoup d’alcool, pendant qu’elle dégrise, elle ressent de nombreux symptômes désagréables, tels que nervosité, palpitations, tremblements, tachycardie, nausées, vertiges, transpiration. C’est ce qu’on appelle communément la gueule de bois.
Au fil du temps, ces symptômes deviennent de plus en plus intenses et la personne supporte de plus en plus mal la gueule de bois. Elle commence à chercher un moyen qui l’aiderait à faire face au syndrome d’abstinence. Et elle le trouve dans le fait de boire encore d’avantage d’alcool. Cela mène à la consommation régulière d’alcool, lorsque la personne a besoin de boire simplement pour se sentir « normale » et pour éviter la gueule de bois. Même si elle fait la fausse promesse de ne plus boire, le cycle continue.
Les conséquences de l’alcoolisme chronique
Il s’agit du troisième degré de la dépendance à l’alcool. À partir de ce moment, les changements dans le corps deviennent quasiment irréversibles. En raisons de perturbations du métabolisme, de la nutrition, l’aspect extérieur du patient change – au niveau de la peau, du visage, apparaissent les tremblements, les mouvements sont modifiés. La mémoire se dégrade, survient une dégradation de la personnalité et la démence.
Le foie, les vaisseaux sanguins, le cœur et les autres organes internes sont détruits, et les jours sont comptés pour l’alcoolique. Il n’est jamais trop tard pour empêcher la destruction totale, mais le problème c’est que pendant très longtemps la personne dépendante refuse de se soigner, car elle ne se considère pas malade.
Les étapes du traitement de la dépendance à l’alcool
Le diagnostic – la première et très importante étape du traitement, au cours de laquelle l’état physique et psychique du patient est évalué. Pour évaluer l’état physique, l’examen standard comprend :
- Analyse d’urine
- Tests de dépistage des hépatites B et C, et du VIH
- Analyse générale du sang
- Tests sanguins biochimiques
- ECG
- Examen par le médecin interniste.
Un examen de diagnostic standard pour évaluer l’état psychique implique le psychodiagnostic (tests psychologiques déterminant le degré de la dépendance, le degré des conséquences de la dépendance sur la santé mentale, l’existence des signes de troubles mentaux, de dépression et le degré de motivation à la guérison).
Après le diagnostic, une équipe de médecins examine les résultats afin d’élaborer une stratégie et un plan de traitement. Si le diagnostic révèle des écarts significatifs dans les tests, la présence d’un facteur de risque ou si le patient présente une maladie associée chronique, des examens supplémentaires sont organisés selon les besoins et des traitements sont prescrits pour la ou les maladies associées. Les examens supplémentaires peuvent être des IRM, EEG, échographie, radiographie, endoscopie, analyse de la concentration de drogues et de médicaments, les consultations chez le cardiologue, neurologue, endocrinologue, etc. Les examens supplémentaires mentionnés ne sont pas inclus dans le prix de ce traitement et sont payés en sus.
Désintoxication – en fonction des résultats du diagnostic, on choisit pour chaque patient la méthode la plus appropriée de désintoxication du corps de l’alcool qui permettrait d’éliminer tous les symptômes désagréables et dangereux de la crise de manque.
La consommation d’alcool durant de longues périodes et en grandes quantités entraîne le risque de crises d’épilepsies ou de délires alcooliques. Par conséquent, la désintoxication est très importante car elle ne comporte pas uniquement les perfusions, de vitamines, d’hépatoprotecteurs, d’acides aminés, mais également un ensemble de produits qui protègent le cerveau, normalisent le fonctionnement du cœur, du foie, des reins et du système nerveux périphérique. Ce programme dure 7 jours.
La psychostabilisation – après le syndrome d’abstinence, la dépendance n’est pas soignée pour autant. C’est là que débute l’étape la plus importante, au cours de laquelle se formera une attitude négative envers l’alcool et où s’anéantit l’attirance pour celui-ci, et où le patient commence à se sentir bien en étant sobre. Ces résultats sont obtenus grâce aux procédures suivantes :
- La thérapie aversive qui permet de créer, au niveau de l’inconscient, une attitude négative envers l’alcool et de créer une réponse négative au goût et à l’odeur de l’alcool.
- La N.E.T. thérapie qui élimine le déséquilibre des hormones du plaisir crée par l’alcool.
- Le traitement Transairest une procédure spéciale qui réduit les tensions psychiques, la nervosité, régule les sautes d’humeur, l’appétit et le sommeil. Ce traitement permet de normaliser le fonctionnement des hémisphères cérébraux.
- La psychothérapie
Le blocage pharmacologique sous forme de disulfirame est prévu à la fin du traitement. Le blocage est un élément important qui assure le maintien des résultats obtenus. Le disulfirame est un médicament qui provoque une réaction désagréable en cas de consommation d’alcool. Il existe sous forme d’implant, de comprimés ou d’injections à libération prolongée. Il est recommandé aux patients d’avoir une protection par disulfirame pendant 12 mois.
Le soutien ambulatoire anti-rechute est essentiel pour que le traitement soit réussi. Le patient et sa famille entretiennent le contact avec notre hôpital pendant au moins un an. Il est indispensable de respecter les règles du traitement ambulatoire, de changer de mode de vie, de prendre le traitement prescrit et de se rendre aux contrôles réguliers.
Nous sommes là pour vous aider
Si nécessaire, nous proposons également le transport des patients de l’aéroport ou de la gare à l’hôpital, ainsi que le retour. Nous aidons les patients étrangers à obtenir le visa, s’ils en ont besoin. S’ils sont accompagnés, l’accompagnateur peut également séjourner dans notre hôpital.
Notre personnel médical est disponible pour les patients 24h sur 24 et sept jours sur sept. Nos médecins sont des anesthésistes, psychiatres et psychologues certifiés, ayant 10 à 25 ans d’expérience. Votre sécurité est notre priorité, ainsi l’établissement est sous vidéo surveillance et géré par des agents de sécurité.